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    Infinity forest

     

    La forêt de l’infini pour les francophones. Bonsoir et bienvenu chers lecteurs. Êtes vous bien installés auprès d’un feu de camp ? Peut-être même êtes vous dans une clairière ou une forêt ? Surtout vérifiez bien que vous entendiez les bruits de la nuit… Laissez moi vous expliquer pourquoi à travers une petite histoire.

    Il était une fois une gentille petite famille qui décida d’aller faire un petit tour dans un petit bois de la région. En entrant dans la forêt ils se rendirent compte qu’il n’y avait pas un bruit, ni le vent dans les arbres, ni les oiseaux, ni les insectes, rien. Mais cela ne les interpella pas plus que ça. Ils marchèrent deux bonnes heures sans faire attention qu’il n’y avait toujours aucun bruit excepté leurs pas. Voyant qu’au bout de plusieurs heures ils n’étaient toujours pas arrivés de l’autre cote de ce "petit" bois ils décidèrent de faire demi-tour. Ils ne rentrèrent jamais chez eux. Toutes les recherches par hélicoptère ne donnèrent rien. D’autres gens ont disparu dans cette forêt. On en conclut au fait qu’un tueur en série sévi dans ce bois. Mais en vérité je vous le dis, ils sont toujours dans cette forêt à courir à la recherche de la sortie pour l’éternité. On raconte que l’esprit d’une petite fille, qui fut abandonnée ici, habite cette forêt et qu’elle emprisonne les gens dans le bois afin de ne plus jamais être seule. Alors dès que vous mettez un pied dans une forêt et que vous n’entendez pas un bruit, faites demi-tour tant qu’il est encore temps si vous ne voulez pas errer pour l’éternité.


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    Peu de gens ont déjà entendu parler de lui, et encore moins peuvent se venter de l’avoir vu et être toujours là pour en parler. D’où vient-il ? Qui est-il ? Que cherche t-il ? Peut être que lui-même ne le sais pas. Les quelques témoignages le font apparaître comme une ombre couverte d’une cape noir telle la mort, peut-être à l’origine de son nom le plus connu, parfois certains affirment avoir vu une lueur dans ses yeux. Une lueur d’humanité ou celle de la Bête ? D’autres racontent que sa propre ombre possède une faux à flamme noire… Il erre inlassablement entre les limbes et notre monde, sans bruit, sans but…

    Vous en avez probablement entendu parler dans une des nombreuses légendes urbaines que l’on se raconte au coin d’un feu, certaines, peu connues, lui sont même entièrement consacrées. Il est l’ombre qui se dresse derrière les victimes de ces légendes, le souffle derrière vous quand vous êtes seul par une nuit sans étoile dans une ruelle sombre, l’inexplicable force qui vous pousse dans le vide, c’est lui que vous apercevez la seconde avant que votre voiture s’écrase contre un mur. Enfin, dans le dernier couloir, c’est lui qui vous empêche d’atteindre la lumière et vous traîne sans discernement au plus profond de l’oubli. D’autres le nomment L’Ange de la Mort.

    Mais laissez moi vous conter la plus étrange des histoires qu’il m’ait été donné d’entendre. C’est celle d’une fille d’une beauté extraordinaire. Par une nuit des plus sombre elle voyageait en voiture sur une route déserte et interminable. Elle décida de s’arrêter à un petit bar pittoresque de bord route. Il n’y avait que la serveuse et un étrange personnage, vêtu d’une cape noire. Voyant ce personnage, seul, elle commença à lui parler, peut être par pitié mais sûrement par gentillesse. Elle discutait, lui racontait sa vie, riait, sans vraiment s’apercevoir qu’il ne bougeait ni ne répondait, ni que la serveuse la regardait étrangement, comme si elle parlait toute seule. La fille cru voir le visage d’un jeune homme, probablement de son age, sous la capuche de sa cape. Le temps passait, elle décida de reprendre sa voiture et de continuer la route déserte, abandonnant son pied sur l’accélérateur. 130…150…170… Soudain un énorme camion citerne croisa sa route, tous feux éteins. Rares dans le monde furent les chocs aussi violents, la voiture s’écrasa comme une feuille de papier sur le camion et la citerne explosa, détruisant tout dans un rayon d’une cinquantaine de mètres. La jeune fille se réveilla à une centaine de mètres de l’accident, sans une égratignure, rien, comment était-elle arrivée là ? Elle aperçu à la lueur des flammes une ombre, l’étranger, qui disparu en un battement de cils.

    La morale de cette petite histoire est qu’il ne faut se fier à rien car même la mort peut retourner sa veste. Juste un dernier petit conseil, si jamais vous croisez une fille à la beauté extraordinaire, évitez d’avoir de mauvaises pensées, vous risqueriez de voir son ombre…


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    L’omelette aux lardons

     

    Rien de bien méchant me direz-vous, mais laissez moi vous conter une petite histoire.

    Cela se passe il y a longtemps dans le sud de la France. Une petite auberge totalement isolée du reste du pays. La ville la plus proche est à un quart d’heure de voiture. Pas d’électricité évidemment, pas d’eau courante. Un petit bâtiment délabré au point que lorsque l’on passe devant on ne peut que croire qu’il est abandonné, seulement ce n’est pas le cas. Un soir un homme mourant de faim décida de s’y arrêter afin de prendre un bon repas. Il pénétra dans la vieille bicoque et commanda le plat du soir. Soupe de légumes faite maison. Il ne semblait n’y avoir qu’un ou deux clients. Il savoura son repas et en recommanda. Après environ trois petites heures il voulut partir discrètement sans payer. 

    « Holaa ! Ou allez-vous donc ainsi sans payer, jeune homme ! ? L’interpella l’aubergiste.

    _C’est que je suis sans le sous

    _ Ce n’est pas bien grave, mon bon Monsieur, nous vous offrons le repas ainsi qu’une nuit dans une de nos chambres. Devant tant de bonté, l’homme ne put qu’accepter. Le lendemain on ne revit pas l’homme, il aurait décidé de partir en pleine nuit. Et pour la première fois dans cette petite auberge, on eut le droit à une omelette aux lardons, qui fut très appréciée. Aujourd’hui cette auberge est connue pour son hospitalité et sa succulente omelette aux lardons.

    Alors si un jour vous vous trouvez dans une petite auberge à manger une délicieuse omelette aux lardons et que lorsque vous demandez qu’est-ce qui lui donne un goût si particulier on vous réponde « C’est un vieux secret de famille », mieux vaut payer la note et partir sans demander votre reste.

     

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  • -1-Début de transmission-

     

    ]Dimanche 1er Août 2141, 14h04

     

    Il fait doux, je sens cette douce brise caresser mon visage. Je me sens bien, heureux. J’ai eu une bonne idée en décidant d’aller me balader aujourd’hui.

    Beaucoup de gens semblent avoir eu la même idée que moi, hé hé les grands esprits se rencontrent. Hmmm, on croise très peu d’hydro cars, vous avez raison, la marche par un temps pareil c’est vraiment ce qu’il y a de mieux, c’est vraiment très agréable. Oh, déjà une heure et demie que je flâne, allez, continuons.

    Je me sens bien.

    Tous ces enfants qui rient, s’amusent, c’est agréable a voir. Tiens, si j’allais jouer avec eux, ça leur fra certainement plaisir.

    Je me sens bien, je suis heureux, les gens ont l’air heureux.

    Humm, quelle est cette sensation étrange, pas désagréable ? Ah, mon oreille siffle, on doit penser a moi. Ah bah l’autre aussi, aurais-je des fans?

    Je me sens bien.

    La sensation étrange s’amplifie, pourquoi les sifflements ne s’arrêtent pas ? Je me sens de plus en plus bizarre. Mes membres s’alourdissent. Oh! Cette dame là-bas vient de tomber, pourquoi ne bouge-t-elle plus ? Pourquoi personne ne va l’aider? Je n’entend plus que les sifflement, et peut être les battements de mon cœur ! Ma…Ma vue se trouble…. Mes oreilles coulent ? Non ! C’est du sang ! Mon nez saigne aussi ! Mes yeux piquent, pourquoi tout de vient rouge ? Ce goût de sang dans ma bouche ! Pourquoi tous ces gens tombent ils ? Je ne sens plus la brise, je ne sens plus rien ! Est-ce que je bouge ? Suis-je par terre ?! Je n’en sais rien ! Non, je ne vois plus rien, il fait totalement noir ! Je crie, je hurle, enfin je crois, je n’entend rien même le sifflement a cessé, je flotte, peut être, je ne sais rien…je…je….[

    16h32

     

     

    Dernières pensées recueillies sur le sujet n° AZ4-16412266-J-alfa, jour 1 du Grand Renouveau

     

    -fin de transmission-

     

    Ce jour là 95,674% des êtres humains vivants sur Terre moururent en l’espace de 12min.

    On découvrit pour la première fois le système immunitaire de la Terre.

    Cela permit d’expliquer certaines extinctions d’espèces comme les dinosaures.

     

    Voilà les enfants, l’élément déclencheur de l’Exil. Vos arrière grands parents survivants de cet tragédie on immédiatement accéléré les recherches et développements des voyages spatiaux. Et vous voici ici, sur Hope, petit satellite de la géante gazeuse Exodus, à la veille du 1er de l’an 418 du Grand renouveau. Allez, allez prendre vos télé porteurs je vous souhaite un bon réveillon et vous dis à la semaine prochaine.


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    ....

    Aïe... hmmmm, j'ai dû m'endormir pendant l'exam. Pourquoi n'arrive-je pas a ouvrir les yeux ? C'est si dur. Je sens que le pupitre est humide, aurais je transpiré durant mon someil ?! Non il n'est pas humide, il est trempé. Pourquoi ?!

    Puis, quel silence, ils ont l'air de plus réspirer tellement ils sont concentrés sur leur copie, une athmosphere morbide. Je hais les exams !

     

    Je parvins enfin a entrouvrir légerement les yeux, a peine suffisemment pour distinguer des formes.

     

    Il faut que je previenne le surveillant que j'ai un petit prob.

    Quel silence, on entend meme des gouttes d'eau tomber. Des gouttes d'eau ?! Il a du y avoir un probleme de canalisation, c'est pour cela que tout est mouillé. Ah je vois pourquoi un tel silence,ils ont évacué et j'suis le seul con qui dormait et qui est resté....

     

    Je réussi a me lever péniblement. Par chance je me suis installé pas loins du bord. Je me déplaçai sur le coté quand je senti un obstacle.

     

    Ah mon voisin aussi est resté, me sens moins seul

     

    Je m'excusai gentilement pour qu'il me laisse passer, mais en vint.

     

    Pff, connard, soit il dort soit c'est vraiment un con, ben tampis, je passe en force. Ah il se décale, un élan d'amabilté...

     

    SBLAF!

     

    Oh le con il est tombé! Ca t'aprendra...

     

    Je me dirige a taton vers le bureau, en espérant qu'un surveillant est toujours là.

     

    Mmmm ça à l'air glisss....

     

    SWIT SBLAF!

     

    AIE ! Putain le con, me suis étallé comme un merde là je crois. Ca fait pas rire mon voisin tiens, ni personne d'autre, doit vraiment rester que nous. Flippant ce silence entrcoupé de clapotis. D'ailleurs je suis bien mouillé maintenant... bien joué pfff.

     

    Mes yeux parviennent a s'ouvrir légerement plus, de quoi distinguer une lumiere faiblarde. Mais je la vois rougeatre.

     

    Bon, oublions cet incident.

     

    Je me relève et arrive enfin au bureau, ces dix mètres m'en ont paru cent.

     

    « hum excusez moi... » marmonais je « Monsieur ? Excusez moi ! »

     

    Je haussai la voix mais rien, pas de réponse, on devait vraiment etre plus que nous deux.

     

    Merde!!

     

    Je me forçai a ouvrir les yeux. Apres énormement d'efforts je parvins enfin a les ouvrir.

    Eurk cette odeur!

     

    Je n'y avais pas prété attention jusque là, trop préoccupé par mes yeux, l'innondation et le silence.

    Il n'y avait personne au bureau.

    Cette lumiere rouge....

    Je me retournai brusquement, pris d'une frayeur.

     

    « oh mon...! mon......Mais qu'est-ce que.... ?!! que ...?! »

     

    Ma premiere impression était en fait la bonne, on dirait qu'ils ne respirent plus tellement ils sont concentrés, en effet, ils étaient bien tous toujours là, et ne réspiraient vraiment plus.

    L'eau, sur les pupitre, les tables, le sol, les clapotis, c'est du sang !!

    des litres et des litres de sang rouge sombre. Des centaines de litres.

    Partout. Sur les murs, meme sur le plafond. La forme des traces indiquaient des giclées de sang.

    Des giclées sur un plafond a plus de dix metres de haut... Elles traduisaient la violence extreme de la scene.

    La premiere chose que je fis fut de verifier plusieurs fois si mon sang faisait lui aussi parti du décor.

    Rien, pas une égratignure.

    La deuxieme chose fut de ne pas réussir a empecher mon ptit déj' de faire parti du décor lui par contre.

    Pas la peine de vérifier si quelqu un était encore vivant.

     

    C'est....c'est..;ils sont tous...impossible d'en reconnaître un seul..;sur presque 200 étudiants...et encore moins les divers « morceaux » qui trainent.... Mais que s'est il passé bordel !! Ce n'est pas humainement possible une telle chose !! Tout...tout..ce sang...ce carnage....Pourquoi n'ais je absolument rien ??

     

    Je reprend mes esprits quelque peu.

     

    Je..je dois sortir d'ici.... tout de suite !

     

    Je monte les marches aussi vite que mon corps me le permet, assez lentement a vrai dire. J'arrive enfin a la sortie. Je sort.

    Une lumiere tres forte m'aveugla.

     

    Tout ce bruit...des gens qui gueulent... je comprend rien, je vois rien..

     

    L'éblouissement s'estompe peu a peu, je distingue un tas de silouettes, des projecteurs, j'entends des chiens, des hélicopteres ?? Quelqu un, paniqué, couvert de sang je crois, il semble dire quelquechose, il hurle :

     

    « C'est....C'EST LUI !!!!.... »

     

    Quoi ?!

     

    Je leve ma main brusquement pour la porter a mes yeux pour mieux voir.

    Un bruit fort sec et tres bref, l'echo se prolonge.

    Le bruit ambiant diminue.

    J'entend un sifflement, de plsu en plus fort, qui vient remplacer. Je crois que j'ai hurté quelquechose. C'est froid, sur mon visage.

    J'ai froid, de plus en plus froid.

    Ma vue se trouble, la nuit tombe? Ils ont éteind les projecteur ?

    Il fait nuit.

    je n'entend plus de sifflement. Je n'entend plus rien.

    Il fait nuit.

    J'ai si froid.

    Je...Je..


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